Témoignage d'une donatrice : Madame Bertrand Correa
En décembre dernier, Madame Marie-France Bertrand Correa m’a confié avoir prévu un don testamentaire en faveur de la Société de Saint-Vincent de Paul de Montréal. C’est dans une lettre, soigneusement écrite de sa main, que j’ai reçu cette nouvelle. Généreuse de son temps et de ses souvenirs, j’ai eu une belle rencontre téléphonique avec cette femme de coeur que j’aurais aimé rencontrer en personne pour lui transmettre notre reconnaissance, mais pandémie oblige. Je lui avais transmis par la poste un stylo à l’effigie de la SSVP en guise de remerciement symbolique pour ce geste généreux. Très humblement, elle me soulignait avoir été touchée par ce présent. J’ai découvert une dame généreuse, aimante et reconnaissante pour ce que la vie lui a apporté. Résiliente également en ces moments difficiles que nous vivons tous.
J’ai demandé à Mme Bertrand Correa de me parler un peu d’elle et elle a accepté que je partage ses propos avec vous. Elle m’explique : « J’aurai ainsi le sentiment de faire quelque chose de plus. »
Me Claudia Côté : Dites-moi comment avez-vous connu la Société de Saint-Vincent de Paul de Montréal?
Mme Bertrand Correa : Je suis d’origine française, je suis née et j’ai aussi grandi en France. J’ai d’abord connu la Société de Saint-Vincent de Paul là-bas. Je me souviens toute petite que ma mère affectionnait particulièrement cet organisme. Elle croyait en sa mission de soutenir les gens pauvres et vulnérables, tout en étant près d’eux. Elle m’avait raconté ses origines, qui était son fondateur Frédéric Ozanam, etc. »
Me Claudia Côté : En quelle année êtes-vous arrivée au Canada?
Mme Bertrand Correa : Je suis arrivée en 1969 au Canada. Je correspondais avec l’Université de Montréal alors que j’étudiais toujours en France et étais intéressée par les échanges culturels franco-canadiens de cette époque 1968-1970. Et puis je voulais connaître ce grand, blanc et froid Québec, ses origines autochtones, cette terre et ce peuple de mission. À cette époque, il y avait beaucoup de postes de secrétaires françaises disponibles dans certaines facultés de l’Université de Montréal. J’ai donc décidé de venir au Québec et j’y ai accepté un poste temporaire à l’Université.
Me Claudia Côté : Que s’est-il passé par la suite? Vous êtes demeurée ici?
Mme Bertrand Correa : J’ai rencontré mon mari à Montréal et nous sommes toujours mariés. Lui, il est originaire de la Colombie où nous avons vécu pendant quelques années, et où j’ai vu la vraie misère et la pauvreté en contraste avec l’élite des riches dans ce pays. Et puis, compte tenu de l’instabilité politique et de la grande insécurité du moment, nous avons dû revenir au Canada puisque nos vies étaient en danger. J’aurais aimé y vivre plus longtemps en tant que missionnaire. Nous sommes tous les deux citoyens canadiens depuis 1978. Nous avons dû déménager à Toronto pour son travail, nous y avons demeurés de 1974 à 2012. Mon envie cependant de retourner vivre à Montréal était toujours très présente et, dès la retraite, nous nous y sommes installés pour toujours.
Me Claudia Côté : Vous m’avez confié en décembre dernier avoir prévu un don dans votre testament dédié à la Société de Saint- Vincent de Paul de Montréal. Qu’est-ce qui a motivé ce geste?
Mme Bertrand Correa : Je connais la SSVP par ma mère, c’est donc pour moi un réflexe naturel de penser à cet organisme que ce soit pour mes actions de bénévolat ou lorsque je veux faire des dons en biens ou en argent. J’avais l’intention de m’y inscrire l’an dernier pour faire du bénévolat. Malheureusement, j’ai dû reporter ce projet à cause de la pandémie. Je me suis alors tournée vers l’option d’aider en faisant des dons. Je suis allée sur votre site web que j’ai parcouru. C’est là que j’ai vu l’option des dons planifiés. J’ai choisi le don testamentaire. J’ai rencontré mon notaire et voilà, ce sera ma façon à moi de continuer de véhiculer les valeurs transmises par ma mère et l’importance de la Société de Saint-Vincent de Paul pour les besoins actuels.
Me Claudia Côté : C’est un beau geste, et nous vous en sommes très reconnaissants. Ditesmoi, qu’est-ce qui vous rejoint le plus dans la mission de la SSVP?
Mme Bertrand Correa : C’est d’abord par ses actions que la SSVP me rejoint. Venir en aide aux gens démunis en offrant une aide alimentaire et en les écoutant sont des valeurs pour moi fondamentales qui sont inscrites dans mes racines judéo-chrétiennes. Il est aussi important pour moi d’aider ici, à Montréal. Je peux voir immédiatement l’impact de votre organisme auprès de la communauté.
Me Claudia Côté : Je vous remercie infiniment Mme Bertrand Correa pour votre geste, mais aussi pour avoir partagé avec nous ce généreux et inspirant témoignage!
Mme Bertrand Correa : Cela m’a fait plaisir! Merci à Madame Bertrand Correa, et tous, donatrices, donateurs et bénévoles pour votre générosité!
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Si vous désirez obtenir de plus amples informations, communiquez avec Me Claudia Côté, Directrice du développement, dons majeurs et planifiés à la Société de Saint-Vincent de Paul de Montréal par courriel à financement@ssvp-mtl.org ou par téléphone 514-526-5937 poste 141.